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17. Réciproquementdonc, si l’on voulait regarder cette courbe comme donnée, on pourrait trouver l’équation de la courbe d’où l’on voit que l’on peut toujours donner aux palettes une figure telle que les forces suivent une loi quelconque.

On voit aussi que dans ce cas l’échappement pourrait être à repos ; car il est clair que l’ordonnée sera nulle tant que sera ce qui donne et par conséquent c’est-à-dire le rayon constant ; ainsi il n’y aura qu’à donner aux palettes la figure d’une courbe telle que (fig. 5) qui dégénère en un arc de cercle dont le centre

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soit mais je ne sache pas qu’on ait jamais construit des échappements à repos de cette manière, peut-être à cause de quelques inconvénients qu’il pourrait y avoir dans la disposition des dents de la roue de rencontre et des palettes c’est pourquoi nous ne nous y arrêterons pas davantage.

18. Si l’on imagine que les palettes et de la fig. 5 soient dans un même plan passant par le centre et ne forment qu’une seule pièce, et que la roue soit aussi placée dans ce même plan, comme on le voit dans la fig. 6, page 435, alors on aura l’échappement qu’on nomme à ancre, et qui est un des plus usités dans les pendules ; la roue en tournant dans le sens pousse avec la dent la face intérieure de l’échappement et l’oblige à s’écarter pour lui donner passage, ce qui fait tourner l’ancre autour de dans le sens dès que la dent a échappé au point l’autre face qui s’est approchée de la roue en