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fère de ce qu’elle serait dans cette hypothèse que par les termes

qui y sont ajoutés ; que d’ailleurs les valeurs de dans le cas de constantes, satisfont par l’hypothèse à l’équation (C), quelles que soient les valeurs de ces constantes ; il s’ensuit que le premier membre de l’équation (D) se réduira à

en sorte qu’on aura l’équation

On a donc ainsi équations linéaires (1), (2), (3), …, (n-1), (n) entre les quantités d’où l’on tirera les valeurs de ces quantités en fonctions de que je désignerai par Donc, passant des différences aux sommes et désignant celles-ci par la caractéristique on aura

ce qui étant substitué dans la formule (E), il viendra

pour l’intégrale complète de l’équation (D).

il s’ensuit de là que l’équation

est géneratement intégrable toutes les fois que l’on connait n valeurs particulières de dans le cas de Théorème analogue à celui que j’ai donné pour les équations différentielles linéaires dans le tome III des