Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/658

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Si l’on fait on voit que les quantités, deviennent et par conséquent les deux sphéroïdes reviennent au même ; ce qui doit être pour l’exactitude de nos formules.

5. Imaginons un autre sphéroïde dont les trois demi-axes soient , et qui soit entièrement semblable à celui dont les trois demi-axes sont il faudra donc que l’on ait

par conséquent, si l’on substitue pour les valeurs précédentes, on aura

donc

et par conséquent aussi

Donc, si le sphéroïde donné dont les trois demi-axes sont et le sphéroïde dont les demi-axes sont sont supposés décrits autour du même centre, et en sorte que leurs axes respectifs soient placés dans les mêmes lignes, les coupes elliptiques de l’un et de l’autre sphéroïde faites par un plan passant par deux axes auront le même centre et les mêmes foyers, par les propriétés connues des sections coniques.

6. Par les formules du no 1 on voit que l’attraction sur un point placé à l’extrémité du demi-axe (en faisant ou ) est proportionnelle à tant que les quantités et demeurent les mêmes ; donc (4) l’attraction de deux sphéroïdes semblables sur des points placés aux extrémités de leurs axes respectifs est proportionnelle à ces axes. Donc l’attraction du sphéroïde, dont les axes sont sur un point placé à l’extrémité de l’axe est à l’attraction du sphéroïde semblable, dont les axes sont sur un point placé à l’extrémité