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rème. Je me contenterai de vous dire ici en peu de mots, que, si, en suivant les dénominations des pages 233 et suivantes du sixième volume de mes Opuscules, on suppose que e ou soit le même dans les deux sphéroïdes, et qu’on fasse

je trouve que les attractions des deux sphéroïdes seront entre elles en raison donnée et connue, si la quantité

est la même dans les deux sphéroïdes, c’est-à-dire si est constant dans ces deux sphéroïdes, ainsi que Or il est facile de tirer de cette double condition l’équation

Il me semble encore que, pour trouver dans votre théorie l’attraction d’un sphéroïde de révolution en un point quelconque de l’équateur, dont je suppose le plan parallèle à celui des et des (ce qui donne, non plus mais et égal à tout ce qu’on voudra), il est nécessaire de changer les dénominations de et et qu’il faut supposer

étant l’axe parallèle aux égal à l’axe parallèle aux et l’axe parallèle aux suivant les dénominations que j’ai données à ces axes dans le sixième volume de mes Opuscules. Par cette transformation l’attraction du sphéroïde à l’équateur se trouvera aussi facilement que l’attraction au pôle ; et vous pouvez remarquer que cette transformation est analogue à la solution de M. Maclaurin, qui consiste à chercher l’attraction des coupes elliptiques et semblables, perpendiculaires au plan de l’équateur, et ayant toutes une même commune section.

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addition au mémoire précédent[1].
(Nouveaux Mémoires de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres
de Berlin
, année 1775.)

Les remarques contenues dans la lettre de M. d’Alembert, dont j’ai eu l’honneur de faire part à l’Académie il y a huit jours, m’ont donné occa-

  1. Lu le 9 novembre 1775.