Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/609

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et l’équation dont il s’agit deviendra après les réductions

c’est-à-dire en mettant pour et leurs valeurs en trouvées plus haut,

équation dont le premier membre n’est intégrable, en général, que par la rectification des sections coniques.

10. Remarque II. — Nous avons trouvé dans la solution du Problème précédent que la valeur de

c’est-à-dire le carré du petit espace qu’une particule quelconque du corps parcourt dans l’instant est exprimée par la formule

étant les coordonnées rectangles qui déterminent la position de cette particule dans l’intérieur du corps ; donc toute particule ou point du corps dont les coordonnées seront telles, qu’on ait à la fois

sera en repos pendant un instant ; or ces trois équations donnent

d’où il est aisé de conclure qu’il y aura nécessairement dans le corps, non pas un seul point immobile à chaque instant, mais une suite de points formant une ligne droite, qui sera par conséquent l’axe de rotation instantanée du corps ; et il est clair que cet axe fera avec les trois