Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/537

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de et celles de lorsque on aura

d’où l’on tire

ou bien, à cause de

Or il est visible que est égal à l’angle que fait avec la verticale la tangente de la courbe décrite par le rayon en traversant l’atmosphère ; par conséquent sera la distance apparente de l’astre au zénith. De plus si l’on suppose que soit la tangente à la même courbe dans le point où le rayon entre dans l’atmosphère, il est clair que l’angle sera l’effet total de la réfraction, en sorte que la véritable hauteur de l’astre sera

et il est clair en même temps que cet angle formé par les deux tangentes et sera l’amplitude totale de la courbe c’est-àdire la valeur de qui répond à toute l’étendue de la même courbe depuis le point jusqu’au haut de l’atmosphère. D’où l’on voit que le Problème de la réfraction consiste à déterminer la valeur totale de en

Ainsi étant la distance apparente au zénith, sera la réfraction, et la difficulté consistera à déterminer en

12. Pour cela je fais