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que le nombre de toutes les permutations possibles sera représenté par

mais il est visible que les fonctions ne changent point de forme en faisant toutes les permutations possibles entre les quantités permutations dont le nombre est exprimé par et qu’il en est de même à l’égard des permutations entre les autres quantités donc, puisque chacune de ces permutations se combine avec toutes les autres dans le nombre total des combinaisons il s’ensuit que pour avoir le nombre des combinaisons utiles, c’est-à-dire qui donnent des expressions différentes de il faudra diviser deux fois le nombre par le nomhre ce qui donnera celui-ci

nombre qui, en supposant et par conséquent sera impairement pair, comme nous l’avons vu dans le no  16.

2o Il est clair que si l’on échange à la fois les quantités en dans les expressions de ces expressions changeront simplement de signes sans changer de valeur ; donc toutes les valeurs particulières de la fonction seront deux à deux égales et de signes contraires ; de sorte que l’équation en dont le degré doit être impairement pair, manquera de toutes les puissances impaires, et pourra se transformer par la supposition de en une équation en d’un degré impair.

3o On peut démontrer, par un raisonnement analogue à celui des nos 22 et 23, que le dernier terme de la transformée en dont nous parlons sera toujours négatif, étant nécessairement égal au carré d’une fonction rationnelle des coefficients de l’équation proposée, affecté du signe Car il est d’abord clair que si l’on supposait simplement on aurait le cas des numéros cités, puisque les lettres dans les formules de ces numéros désignent les mêmes quantités