Donc :
1o Si
est divisible par
ce qui ne peut arriver que lorsque
est égal à zéro ou égal à un multiple de
le nombre
![{\displaystyle (x+1)(x+2)(x+3)\ldots (x+n-1)+1}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/a3a11e51f84e3d4a57308c1fbf322289bb33ff6b)
sera toujours divisible par
ce qui donne le Théorème de M. Wilson en faisant ![{\displaystyle x=0.}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/71320d636c7a43546bf4e94edb94649c5b2e82b9)
2o Si
n’est ni nul ni divisible par
ce qui arrive lorsque
étant un nombre quelconque entier moindre que
il est clair que quelqu’un des nombres
![{\displaystyle x+1,\quad x+2,\quad x+3,\ldots ,\quad x+n-1}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/eb79bfd5763bf2ac5c3601084f18d42827d1a787)
sera nécessairement divisible par
et que le produit
![{\displaystyle (x+1)(x+2)(x+3)\ldots (x+n-1)}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/4ec62e0012fc5e7dafb663a81f4b742a30f586f9)
sera par conséquent toujours divisible par
donc
ou bien
sera dans ce cas toujours divisible par
ce qui est le fameux Théorème de Fermat dont M. Euler a donné plusieurs démonstrations dans les Commentaires de Pétersbourg. La nôtre a, comme on voit, l’avantage de faire voir la liaison et la dépendance mutuelle des deux Théorèmes dont il s’agit.
Corollaire II.
6. Puisque
![{\displaystyle n-1,\quad n-2,\quad n-3,\ldots }](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/6b64899fbf71333095d67548711f5c40ee5d53d6)
étant divisés par
donnent pour restes
![{\displaystyle -1,\quad -2,\quad -3,\ldots ,}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/5002f37c4497399cc7e87e43b9970d715b7c22d7)
on pourra mettre ces restes à la place des nombres
dans la formule
![{\displaystyle 1.2.3\ldots (n-1)\,;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/7eb378cad4ede7d3443051611754ab7afda34169)