Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/409

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en y mettant à la place de d’où il s’ensuit que si en est une racine, I en sera une aussi, de sorte qu’on aura c’est-à-dire par la même raison on aura

On a donc, dans ce cas, une équation entre les racines qui subsiste aussi en changeant en et qui a lieu de même entre les racines entre Donc, ces racines seront renfermées deux à deux dans les équations suivantes, dont le nombre sera ou

les coefficients étant racines d’une même équation du degré ou suivant que sera pair ou impair, comme nous l’avons déjà démontré par une méthode particulière (22). Voyez aussi sur ce sujet, outre les Miscellanea analytica de M. Moivre, le tome Ier des Commentaires de Bologne, et le tome VI des anciens Commentaires de Pétersbourg.

Au reste on peut, par les principes établis ci-dessus, rendre raison pourquoi la substitution de que nous avons employée dans le numéro cité doit conduire à une réduite du degré lorsque est pair. Car il est clair que les valeurs de c’est-à-dire les racines de l’équation en seront

mais on a donc ces racines seront