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en effet, si l’on fait

et ensuite

il est facile de voir qu’en faisant telle permutation qu’on voudra entre les quatre racines il n’en résultera jamais que ces trois fonctions différentes

de sorte qu’elles seront nécessairement racines d’une même équation du troisième degré.

On pourra donc par la résolution d’une équation du troisième degré déterminer la valeur de toute fonction telle que Ainsi, si l’on suppose que les quantités et soient les racines de cette équation du second degré

chacun des coefficients et sera donné par une équation du troisième degré, puisqu’il sera de la forme de sorte que par là on connaîtra les deux quantités et Or si l’on suppose, ce qui est permis, que la fonction ne renferme que les deux racines et en sorte qu’elle soit simplement de la forme on aura

donc, si l’on prend et pour les racines de l’équation

et pour celles de l’équation

les valeurs des coefficients ne dépendront que d’équations du