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de ne sera que de sorte que l’équation en ne montera qu’au degré

78. Cela posé, si l’on compare maintenant l’expression précédente de avec celle du no  69, on verra aisément qu’elle est susceptible de remarques semblables, relativementaux permutations des quantités entre elles ; d’où l’on conclura :

1o Qu’en supposant égal à un nombre premier, l’équation en ne renfermera que des puissances de dont les exposants soient multiples de de sorte qu’en faisant on aura une équation en du degré

2o Que cette équation sera toujours décomposable en équations de la forme

où les coefficients ne dépendront que d’une équation du degré

3o Que, si l’on désigne par les racines de l’équation précédente, les quantités

seront les valeurs de ceux des coefficients qui occupent dans cette série les places ième, ième, ième, … jusqu’à la ième inclusivement, ou, ce qui revient au même (à cause que le nombre de tous les coefficients est ), des coefficients qui occupent les mêmes places dans la série

4o Que, pour trouver les valeurs des coefficients on pourra se servir pareillement des méthodes des nos 71 et 72, en ayant seulement attention de mettre partout l’exposant à la place de l’exposant