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pour coefficient une quantité de la forme

et ainsi des autres.

Égalant donc le coefficient du second terme à celui du troisième terme à et ainsi de suite, on aura équations entre les inconnues dont la première sera du premier degré seulement, la seconde, du second degré, la troisième, du troisième, et ainsi des autres ; de sorte qu’en éliminant ces inconnues à l’exception d’une seule quelconque, on aura, en général, pour la détermination de celle-ci une équation finale du degré marqué par ce qui est contraire au sentiment de M. Euler, mais ce qui s’accorde avec ce que M. Bezout a trouvé par induction.

67. Pour confirmer davantage cette conclusion sur le degré des équations en ou ou et pour voir en même temps dans quel cas ces équations sont susceptibles de simplification, nous allons chercher à priori l’expression des quantités en racines de la proposée.

Faisons, comme dans le no 54, et désignant par les racines de l’équation

on aura pour les racines de l’équation

donc, substituant successivement ces racines dans l’équation du no 65 à la place de et mettant en même temps les racines à la place de on aura les équations suivantes

par lesquelles on pourra déterminer les racines inconnues