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que nous avons déjà considéré dans le no  34. Mais il n’est pas même nécessaire de supposer pour anéantir tous les termes où l’inconnue se trouve élevée à des puissances impaires ; il suffit pour cela de faire disparaître le second terme en supposant, suivant la méthode connue,

et l’on verra que tous les autres termes s’évanouiront en même temps, de sorte qu’on aura une équation en qui ne renfermera que des puissances de laquelle sera

équation qui est la même que la réduite en du no  32, en y faisant de sorte que, comme on a supposé dans le même numéro et on aura d’où l’on voit que la quantité dans les formules précédentes sera la même que la quantité des nos 27 et suivants, et cela sans supposer ce qui sert à montrer d’autant mieux la liaison des solutions que nous venons d’examiner.

36. Voyons maintenant la raison pourquoi la méthode de Descartes conduit à une réduite du sixième degré telle que, en y faisant évanouir le second terme, tous ceux qui renferment des puissances impaires de l’inconnue s’évanouissent aussi, comme nous venons de le trouver ; pour cela on considérera que, puisque l’équation du second degré doit être un diviseur exact de la proposée dont les racines sont il faut nécessairement que la même équation renferme deux quelconques de ces quatre racines. Ainsi l’on aura

ou

ou