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et remarquons que, par les théorèmes connus de la multisection angulaire, la quantité

représente, dans un cercle dont le rayon est égal à la corde du complément à d’un arc uple de celui dont la corde du complément serait de sorte qu’en nommant ce dernier arc on aura

les cordes des compléments étant, comme on sait, égales aux doubles des cosinus de la moitié des angles.

Ainsi faisant on aura, en général, par conséquent les deux équations

subsisteront à la fois, quel que soit le nombre en sorte que la première sera nécessairement un diviseur de la seconde ; c’est le fondement du fameux théorème de M. Cotes.

Maintenant, si l’on résout ces deux équations à la manière des équations quadratiques, on aura ces deux-ci

où il est facile de prouver que les signes ambigus doivent être les mêmes dans l’une et l’autre ; car supposant très-petit, on aura, aux infiniment petits du second ordre près,

de sorte que les deux équations deviendront