Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/185

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rement trois équations qui seront les mêmes que celles du numéro cité, en y mettant simplement à la place de

En général, soit la première équation de M. Fontaine représentée par

on aura nécessairement, dans le cas où cette équation n’est pas identique, les deux équations

on aura nécessairement, dans le cas où cette équation n’est pas identique, les deux équations

où (4)

et ces deux équations devront être identiques avec l’équation autrement, le cas dont il s’agit ne pourra pas avoir lieu.

25. Voyons maintenant ce que donne la seconde équation de M. Fontaine. Il est facile de voir que cette équation se réduit à celle-ci

à cause que M. Fontaine suppose et que ne doit point contenir de sorte, qu’on aura, suivant M. Fontaine,

Or je dis que cela ne saurait avoir lieu que lorsque l’équation est identique ; car si cette équation n’est pas identique, il faudra que l’on ait en même temps, comme nous venons de le dire ci-dessus,

donc si l’on fait il faudra faire aussi et ce qui exige que l’équation soit identique, c’est-à-dire qu’elle n’exprime aucune relation entre les trois variables et