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lesquelles ne diffèrent des équations (A) et (B) qu’en ce que les coefficients sont changés en et l’exposant en et vice versâ ; donc, si l’on fait sur ces équations les mêmes raisonnements et les mêmes opérations que nous avons faites sur les équations (A) et (B), on parviendra à une équation imale qui sera la même que l’équation (D) ci-dessus, à la seule différence près que seront au lieu de et réciproquement ; et l’on prouvera de même, à l’égard de cette équation, que les quantités ne sauraient former ensemble des produits de plus de dimensions.

Or, en changeant en on ne fait que changer en et vice versâ, comme on le voit par les expressions de ces quantités donc, comme

il s’ensuit que l’équation finale dont il s’agit sera exactement la même que l’équation (D) ; d’où je conclus :

2o Que l’équation

ne doit pas non plus contenir aucun terme où les quantités se trouvent formant ensemble des produits de plus de dimensions.

III.

Voici donc à quoi se réduit notre méthode d’élimination. Étant proposées les équations

dont la première soit du degré et la seconde du degré on commencera par former les quantités lesquelles sont les coefficients des séries qui expriment le