entiers des équations du second degré à deux inconnues.
63. Nous avons donné dans le § III la méthode de trouver toutes les solutions possibles en nombres entiers, dont une équation quelconque de la forme
peut être susceptible ; mais, lorsqu’il s’agit de résoudre en nombres entiers une équation quelconque du second degré à deux inconnues, telle que celle du no 1, il ne suffit pas que, dans la réduite et soient des nombres entiers ; il faut de plus que ces deux nombres soient tels que soit divisible par et que le soit par les signes ambigus de et étant à volonté (2).
Or, lorsque est un nombre négatif, nous avons vu (27) que le nombre des solutions de l’équation
est toujours limité ; de sorte qu’il n’y aura qu’à essayer successivement toutes les valeurs de et de qu’on aura trouvées, et l’on verra s’il y en a quelques-unes qui satisfassent aux conditions dont il s’agit ; si aucune n’y satisfait, on en pourra conclure que l’équation proposée n’est point résoluble en nombres entiers.
Il n’en est pas de même lorsque est un nombre positif : car dans ce cas nous avons vu (44) que le nombre des solutions possibles est toujours ou nul ou infini. Il est vrai que, quand l’équation
est résoluble, on peut trouver par nos méthodes des formules générales qui renferment absolument toutes les solutions possibles ; ainsi la ques-