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pour la probabilité que l’erreur soit nulle en prenant le milieu entre observations.

Donc, faisant successivement égal à on aura les résultats suivants

où l’on voit que la probabilité diminue à mesure que augmente, comme dans le cas du Corollaire précédent.

4. Corollaire III. — Soit de manière que le nombre des cas qui peuvent donner une erreur d’une unité tant en plus qu’en moins soit double de celui où l’on aurait un résultat exact, on aura ici, pour la probabilité que l’erreur soit nulle en prenant le milieu entre observations,

Donc, faisant successivement égal à on aura

Ainsi, pour deux observations, l’avantage sera de pour trois il sera de pour quatre égal à etc. ; d’où il paraît que le plus grand avantage a lieu en prenant le milieu entre deux observations seulement.

5. Remarque I. — Pour faciliter davantage la solution du Problème précédent, il est bon de chercher la loi que suivent les termes de la série qui représentent les probabilités qui répondent à observations ; or, si l’on prend la fraction et qu’on la dé-