abstraction de toutes forces qui pourraient agir sur le corps. J’espère que vous aurez bien reçu ma dernière lettre ; pour celle-ci je la fais passer par la main d’un ami à Genève, M. Bertrand[1], qui s’est appliqué aux Mathématiques avec un très grand succès.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur,
et membre de l’Academie royale des Sciences et Belles-Lettres, de Prusse à Turin.
Rien ne pouvait m’arriver de plus agréable que l’honneur de vos lettres, qui m’assurent de la continuation de votre précieuse amitié ; j’ai été charmé surtout d’apprendre que vous ayez enfin reçu le Livre que j’avais pris la liberté de vous envoyer comme un témoignage du respectueux attachement que je conserve sans cesse pour votre illustre personne. Notre Société vous est infiniment redevable de la bonté que vous avez eue d’examiner ses travaux, et du jugement honorable que vous en portez ; vos suffrages, monsieur, sont pour nous les plus flatteurs, et ce n’est que sur eux que nous croyons pouvoir justement apprécier notre Ouvrage. Le succès de cette première entreprise nous encourage à né pas l’abandonner, et nous espérons de donner au public un semblable Volume au milieu de l’année prochaine. Nous avons d’ailleurs tout lieu de croire que le Gouvernement ne manquera pas de