coup occupés de matières semblables, je vous prie de les leur communiquer, si vous le jugez à propos, en attendant que je trouve une autre occasion pour leur en faire parvenir à chacun un exemplaire. Je vous prie de dire à M. de la Place que j’ai reçu, il y a deux semaines, son beau Mémoire sur l’intégration des équations aux différences partielles, que j’en suis enchanté et que je lui écrirai incessamment pour lui témoigner toute la satisfaction que la lecture de ce Mémoire m’a donnée.
Avez-vous reçu notre Volume de 1775 ? Je crois que je l’avais inséré dans une balle de M. Bernoulli, adressée à M. de la Lande, avec deux autres paquets, l’un pour M. de la Place, l’autre pour le marquis de Condorcet. Je souhaiterais savoir ce que tout cela est devenu.
Le Volume pour 1776 est près de paraître, et l’on va mettre sous presse celui de 1777 le Mémoire que M. Messier nous a envoyé[1], il y a environ un an, sera infailliblement imprimé dans ce dernier Volume ; il aurait pu l’être dans celui de 1776 si la gravure de la Carte n’avait formé un obstacle je vous prie de le lui dire de ma part, en y ajoutant tous mes compliments.
Je viens maintenant à votre Lettre du 14 février, à laquelle je dois encore réponse. Il serait superflu de vous témoigner tous mes regrets de n’avoir pu vous embrasser comme je m’en étais flatté ; je crois que vous êtes assez convaincu de tous les sentiments par lesquels je vous suis attaché pour ne pas douter que je n’aie été très-sensible à ce contretemps il ne me reste maintenant d’autre espérance de vous revoir que chez vous, et je ne l’ai pas encore perdue. Je vous remercie de tout mon cœur de ce que vous me promettez de faire pour moi dans l’occasion c’est une marque de votre amitié qui m’est très-sensible, quoiqu’elle ne me soit pas nouvelle. L’élection de M. Margraff[2] fait honneur à notre Académie, et à ce titre, aussi bien qu’à celui de son ami et de son admirateur, je vous en dois des remercîments, comme à