dans le Volume de 1770, qu’on va mettre sous presse, une pièce où je l’ai relevé de sentinelle[1]. Adieu, mon cher et illustre ami ; portez-vous bien ; aimez-moi toujours, et conservez-vous pour moi et pour la Géométrie.
P.-S. — Je compte que vous enverrez ou peut-être que vous avez déjà envoyé une pièce à notre Académie pour la théorie de la Lune ; nous en avons quelques autres, mais je ne crois pas qu’elles doivent vous faire peur. On dit pourtant qu’il y en a une d’Euler ; s’il n’a pas suivi une autre route que dans celle de l’année dernière, je doute qu’il ait réussi. J’attends sa Dioptrique, que M. de Lalande doit recevoir pour moi de sa part. Adieu, mon cher et illustre ami.
de l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Prusse, à Berlin.
96.
D’ALEMBERT À LAGRANGE.
Mon cher et illustre ami, j’ai attendu, pour répondre à votre dernière Lettre du 12 août, que le marquis Caraccioli fût arrivé ; il y a si longtemps qu’on l’annonce sans qu’il arrive, que j’ai craint de vous induire en erreur en me contentant de vous apprendre qu’il allait arriver. Enfin il est ici depuis trois à quatre jours, logé à l’hôtel de
- ↑ Je n’ai trouvé aucun Mémoire de d’Alembert ni dans le Volume de 1770 ni dans les trois Volumes suivants.
mesurer deux degrés du méridien, par les PP. Maire et Boscovich, de la Compagnie de Jésus, traduit du latin, augmenté de notes, etc. (Paris, 1770, in-4o). — Suivant la Bibliographie astronomique de Lalande, cette traduction est du jésuite Hugon, et le P. Boscovich y a fait des additions.