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ami ; portez-vous bien et aimez-moi. M. Fontaine et M. de Borda[1] viennent de nous lire chacun un Mémoire sur les isopérimètres ; ils prétendent que votre méthode sur cet objet n’est pas complète. Je n’ai pas la tête assez capable de travail pour vous dire s’ils ont raison ; mais en tout cas vous êtes bon pour leur répondre, et je n’en suis pas embarrassé. Iterum vale et me ama.

À Monsieur de la Grange,
directeur de la Classe mathématique de l’Académie des Sciences, à Berlin
.

55.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 29 avril 1768.

Mon cher et illustre ami, le quatrième Volume de mes Opuscules vient enfin de paraître, et j’ai remis à M. Métra un paquet adressé à l’Académie des Sciences, qui renferme un exemplaire de cet Ouvrage pour vous et un pour l’Académie. Outre cela, il y a encore dans ce même paquet un exemplaire du second Ouvrage de M. de Condorcet, qui vous est destiné, un exemplaire de mon second Mémoire sur les lunettes achromatiques et un exemplaire de la Destruction des Jésuites, nouvelle édition avec les Suppléments. Ayez soin de vous faire remettre ces Livres par M. Formey. Il y a d’ailleurs dans le paquet un petit mémoire de la destination de chaque exemplaire ou Volume. Je vous recommande, si vous prenez la peine de relire la Destruction des Jésuites, de faire auparavant, les corrections indiquées dans l’Errata, car l’Ouvrage est plein de fautes grossières.

  1. J.-C., chevalier de Borda, marin, géomètre, astronome, adjoint-géomètre (1756), puis associé (1768) de l’Académie des Sciences, né à Dax le 4 mai 1733, mort à Paris le 20 février 1799.