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SECONDE PARTIE. — SECTION VII.

et l’on trouvera de la même manière

comme si les constantes ne variaient point.

60. Lorsque les forces perturbatrices viennent des attractions d’autres corps fixes ou mobiles, et que ces attractions sont proportionnelles à des fonctions des distances, alors, si l’on désigne, comme dans l’article 8 de la Section V, par la somme des intégrales de chaque force multipliée par l’élément de sa distance au centre d’attraction, et qu’on regarde la quantité comme fonction de les forces sont de la forme

je donne ici le signe à la quantité parce que j’ai supposé que les forces tendent à augmenter les distances au lieu que, dans les fonctions les forces perturbatrices, dirigées sur des centres, sont supposées tendre à diminuer les distances des corps à ces centres.

Dans ce cas, qui est celui de la nature, les variations des éléments peuvent s’exprimer d’une manière plus simple, en employant, au lieu des différences partielles de relatives à ses différences partielles relatives à après la substitution des valeurs de en et c’est cette considération qui a fait naître la nouvelle théorie de la variation des constantes arbitraires.

Si l’on regarde comme fonctions de on aura