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SECONDE PARTIE. — SECTION VII.

aura l’équation

où l’inconnue montera au huitième degré, mais qui, étant divisible par ne sera, après la division, que du septième degré.

Cet abaissement de l’équation en est dû à ce que nous avons représenté le mouvement de la Terre, comme celui de la comète, par des formules approchées où l’on a négligé les puissances de supérieures à la troisième ; il n’aurait pas lieu en employant la valeur de de l’\piticle précédent, dans laquelle les lieux du Soleil sont supposés exacts, étant déterminés d’après les Tables.

45. On peut ramener l’équation précédente à une construction assez simple. Ayant mené d’un point donné deux droites qui fassent entre elles un angle égal à l’arc distance apparente de la comète au Soleil dans la première observation, et dont la première soit égale à et la seconde égale à il s’agira de trouver dans la première un point tel que la partie comprise entre ce point et l’extrémité de la même droite soit à la droite entière comme le cube de la seconde droite est au cube de la droite qui joindra l’extrémité de celle-ci et le point cherché alors cette dernière droite sera égale à et la partie de la première interceptée entre le point donné et le point cherché sera égale à Car, par cette construction, on aura la proportion

laquelle donne

et ensuite

d’où résulte l’équation ci-dessus en

Lambert, est, je crois, le premier qui ait réduit le problème des