Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 12.djvu/216

Cette page a été validée par deux contributeurs.
208
MÉCANIQUE ANALYTIQUE.

nées et, par conséquent, on pourra, par leur moyen, exprimer ces dernières en fonction des autres.

Si, pour fixer les idées, on imagine que le corps proposé soit la Terre, que le plan des soit celui de l’équateur, et que l’axe des passe par un méridien donné ; que, de plus, le plan des soit celui de l’écliptique, et que l’axe des soit dirigé vers le premier point d’Aries, il est clair que l’angle deviendra l’obliquité de l’écliptique, que l’angle sera la longitude de l’équinoxe d’automne, ou du nœud ascendant de l’équateur sur l’écliptique, et que sera la distance du méridien donné à cet équinoxe.

En général, sera l’angle que le corps décrit en tournant autour de l’axe des coordonnées axe qu’on pourra, à cause de cela, appeler simplement l’axe du corps ; sera l’angle d’inclinaison de cet axe sur le plan fixe des coordonnées et sera l’angle que la projection de ce même axe fait avec l’axe des coordonnées

Cela posé, supposons d’abord que l’on change les deux coordonnées en deux autres placées dans le même plan, de telle manière que l’axe des soit dans l’intersection des deux plans, et que celui des soit perpendiculaire à cette intersection ; on aura

Supposons ensuite que les deux coordonnées soient changées en deux autres dont l’une soit toujours perpendiculaire à l’intersection des plans, mais soit placée dans le plan des et dont l’autre soit perpendiculaire à ce dernier plan ; on trouvera pareillement

Enfin, supposons encore que l’on change les coordonnées qui sont déjà dans le plan des en deux autres placées dans ce même plan, mais telles que l’axe des coïncide avec l’axe des on trouvera de la même manière