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MÉCANIQUE ANALYTIQUE.

donnera tout de suite cette première intégrale

dans laquelle est une constante arbitraire.


5. La dernière des trois équations différentielles est intégrale d’elle-même ; son intégrale est

étant une constante arbitraire ; et la seconde devient intégrable en y substituant pour sa valeur tirée de celle-ci, et en la multipliant par l’intégrale est

étant une nouvelle constante arbitraire.

Je remarque d’abord sur cette intégrale que, si l’on suppose que et soient nuls à la fois dans un instant, ils seront toujours nécessairement nuls ; car, en faisant pour un instant et la dernière équation donne et elle devient, par la substitution de au lieu de

laquelle ne peut avoir lieu qu’en faisant

La supposition dont il s’agit revient à faire en sorte que le corps se meuve dans un instant dans le plan des ce qui est toujours possible, puisque la position de ce plan est arbitraire ; alors le corps continuera de se mouvoir dans le même plan et décrira nécessairement une orbite plane, c’est-à-dire une ligne à simple courbure. C’est ce