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NOTES.

ou bien, comme est la diagonale d’un rhomboïde dont les différentielles sont les arêtes, et que les trois projections de sur les directions de ces arêtes sont exprimées par

( étant les cosinus des angles que les axes forment entre eux), il faudrait que, en mettant, au lieu de ces valeurs, on eût toujours, entre les différentielles l’équation

(1)

D’un autre côté, le point mobile restant toujours sur la surface, il faudrait qu’on eût en même temps l’équation

(2)

Or il est clair que ces équations (1) et (2) ne peuvent subsister ensemble à moins que les coefficients de dans l’une d’elles ne soient proportionnels aux coefficients des mêmes indéterminées dans l’autre, et, par conséquent, à moins qu’on n’ait les deux équations

équations qui ne peuvent avoir lieu en général, c’est-à-dire indépendamment des variables a et, par conséquent, de la position du point sur la surface que l’on considère.

Ainsi le point mobile, aux coordonnées quelconques ne peut être tenu en équilibre sur la surface par les trois forces la résultante de ces forces n’est donc pas normale à cette surface, et, par conséquent, elle n’est pas la même que celle des forces proposées ce qu’il fallait démontrer.

4. Les formules de Lagrange pour la réduction des forces sont donc en défaut dans cette hypothèse de coordonnées obliques il n’y a qu’un cas singulier où l’erreur pourrait s’évanouir c’est le cas où les coordonnées