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SECONDE PARTIE. — SECTION III.

donc les équations précédentes donneront

puisque les quantités ne peuvent jamais être nulles pour un corps de trois dimensions. D’où l’on doit conclure qu’il ne peut y avoir de mouvement de rotation si les moments primitifs sont nuls.

Quand, parmi les trois moments deux sont nuls, comme et ce qui a lieu lorsque l’impulsion se fait dans le plan des les deux vitesses de rotation seront aussi nulles et le corps tournera autour de l’axe principal des avec la vitesse Or, par les formules de l’article 20, on a

à cause des équations de condition entre les quantités donc, faisant

on aura

et, par conséquent, sera constant ; donc, par la première équation, la vitesse sera aussi constante.

32. À l’égard des valeurs de il sera facile de les déduire de celles de car les expressions de en en vertu des équations de condition (Part. I, sect. III, art. 10), donnent réciproquement

Or, en prenant les axes des pour les axes principaux, on voit par l’article 21 que les quantités sont identiques avec que, pareillement seront identiques avec et avec Ainsi, en sub-