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SECONDE PARTIE. — SECTION III.

même temps proportionnelles aux vitesses les formules de l’article 7 donneront ainsi

Ces valeurs de ne sont que les parties qui dépendent des trois rotations ; pour avoir les valeurs complètes des vraies vitesses il faut y ajouter les parties qui dépendent du changement de situation des corps du système entre eux, et qui sont indépendantes des rotations.

Mais lorsque le système est invariable, ce qui a lieu dans tous les corps solides d’une figure quelconque, ces parties des vitesses sont nulles et les valeurs de se réduisent simplement à celles que nous venons de donner. On pourra donc substituer ces valeurs dans les équations précédentes et, faisant sortir hors du signe S les quantités on aura, pour un solide de figure quelconque, en mettant l’élément à la place de (sect. 11, art. 7), les équations

SSS
SSS
SSS

par lesquelles on pourra déterminer les vitesses des rotations initiales produites par les impulsions appliquées à des points quelconques du corps et dont les moments par rapport aux axes des sont

Comme les vitesses de rotation sont proportionnelles aux angles infiniment petits décrits en même temps par les rotations respectives, il s’ensuit de ce qu’on a démontré dans la première Partie (sect. III, art. 11) que les trois vitesses se composent en une seule vitesse telle que

avec laquelle le corps tournera réellement autour d’un axe instantané,