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MÉCANIQUE ANALYTIQUE

(sect. VII, art. 20), il faudra que soit une fonction de par conséquent, on aura lorsque d’où il suit que la chaleur doit être constante dans chaque surface de niveau à laquelle la pesanteur est perpendiculaire, autrement il sera impossible que l’atmosphère puisse être en équilibre. Ainsi il faudrait, pour que l’air pût être en repos, que la température fût égale sur toute la surface de la Terre, et qu’elle ne variât, en s’élevant dans l’atmosphère, que d’une couche de niveau à l’autre.

7. À l’égard de l’équation aux limites pour la surface du fluide, en employant la réduction de l’article 32 de la Section précédente, elle devient

S

et, sous cette forme, elle est évidente par elle-même, car à la surface il n’y a à considérer que la force d’élasticité qui agit suivant la ligne perpendiculaire à la même surface ; et si le fluide est contenu dans un vase, les variations sont nulles, et l’équation a lieu d’elle-même mais, si une partie de la surface était libre, il faudrait que l’élasticité y fût nulle ; autrement le fluide, n’étant pas contenu, se dissiperait.

8. L’élasticité dans l’atmosphère, est proportionnelle à la hauteur du baromètre, que nous désignerons par Soit la force de la pesanteur prenons l’ordonnée perpendiculaire à la surface de la Terre et dirigée de bas en haut ; l’équation de l’article 5 deviendra

laquelle donne par l’intégration, en prenant pour la hauteur du baromètre lorsque

l’intégrale étant supposée commencer au point où

On voit par là que le logarithme du rapport des hauteurs du baro-