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MÉCANIQUE ANALYTIQUE

32. Soit une ligne perpendiculaire à la surface dans le point auquel répondent les variations et terminée à un point fixe. Puisque est l’angle que le plan tangent fait avec le plan des ce sera aussi l’angle que la perpendiculaire à ce plan fait avec l’axe des qui est perpendiculaire au même plan des De même, sera l’angle de cette perpendiculaire avec l’axe des et sera l’angle de la même perpendiculaire avec l’axe des Donc, quelles que soient les variations on aura, en général, par l’article 7 de la Section II, en changeant en

et l’équation de l’article 30, relative à la surface du fluide, pourra se mettre sous la forme

S

où l’on voit que chaque élément de cette intégrale représente le moment d’une force appliquée à l’élément de la surface et dirigée suivant la perpendiculaire à cette surface, de sorte que l’intégrale S représentera la somme des moments de toutes les forces appliquées à chaque point de la surface et agissant perpendiculairement à cette surface.

Cette force égale à est évidemment la pression exercée par le fluide sur la surface du noyau, et qui est détruite par la résistance du noyau. Mais on peut, en général, réduire à la forme S tous les termes de l’équation aux limites qui se rapportent à la surface du fluide, soit que cette surface soit libre ou non ; et il est évident que la pression doit être nulle dans tous les points où la surface est libre ; ce que nous avons déjà trouvé d’une autre manière (art. 18).

33. Si le noyau recouvert par le fluide était mobile, alors il faudrait augmenter les variations des variations dépendantes du changement de position du noyau.

Pour distinguer ces différentes variations, nous désignerons par les variations dues simplement au déplacement des particules