Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 11.djvu/157

Cette page a été validée par deux contributeurs.
139
PREMIÈRE PARTIE. — SECTION V.

nières équations de l’article précédent, pourvu qu’on ait soin de faire en sorte que les transformées ne renferment point les indéterminées et qui entrent dans les trois premières dont il faut maintenant faire abstraction ; or c’est ce que l’on obtiendra par ces combinaisons

et, si l’on ajoute maintenant les trois premières de ces transformées aux trois dernières, on aura sur-le-champ ces trois-ci

lesquelles auront toujours lieu, quel que soit l’état du premier corps, puisqu’elles sont indépendantes des équations relatives à ce corps. Ces équations renferment, comme l’on voit, le même principe des moments, mais par rapport à des axes qui passeraient par le premier corps.

23. Supposons qu’il y ait un quatrième corps attaché à la même verge inflexible, pour lequel les coordonnées rectangles soient et les forces parallèles à ces coordonnées Il faudra donc ajouter à la somme des moments des forces la quantité