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MÉCANIQUE ANALYTIQUE

lesquelles étant, comme l’on voit, analogues aux équations primitives, donneront de la même manière, par la simple addition, ces trois-ci :

Les trois équations trouvées ci-dessus montrent que la somme des forces parallèles à chacun des trois axes des coordonnées doit être nulle ; les trois que nous venons de trouver renferment le principe connu des moments (en entendant par moment le produit de la puissance par son bras de levier), par lequel il faut que la somme des moments de toutes les forces, pour faire tourner le système autour de chacun des trois axes, soit aussi nulle. Ainsi ces six équations ne sont que des cas particuliers des équations générales données dans la Section III, §§ I et II.

22. Si le premier corps était fixe, alors les différences seraient nulles, et les trois premières des neuf équations de l’article 20 n’existeraient pas ; il n’y aurait donc alors que six équations, qui, par l’élimination des trois inconnues se réduiraientà trois.

Pour arriver à ces trois équations, on peut s’y prendre d’une manière analogue à celle dont on s’est servi pour trouver les trois der-