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PREMIÈRE PARTIE. — SECTION V.

Substituant les valeurs de tirées de ces équations dans la formule générale de l’équilibre de trois corps

en faisant varier simplement les quantités dont les variations demeurent indéterminées, et égalant séparément à zéro les quantités multipliées par chacune de ces variations, on aura les sept équations

dont les cinq premières coïncident immédiatement avec celles qu’on a trouvées dans l’article 12 par l’élimination des indéterminées et et dont les deux dernières s’y réduisent facilement, en éliminant les par le moyen de la quatrième et de la cinquième.

Mais, si de cette manière on parvient plus directement aux équations finales, c’est qu’on a employé une transformation préliminaire des variables, laquelle renferme les équations de condition ; au lieu qu’en employant immédiatement les équations avec des coefficients indéterminés, comme dans l’article 12, la solution du problème est réduite à un pur mécanisme de calcul. De plus, on a, par ces coefficients, la valeur des forces que les verges et doivent soutenir par leur résistance à s’allonger, comme on le verra ci-après.

15. Si l’on voulait que le premier corps fût fixe, alors les différences seraient nulles et les termes affectés de ces diffé-