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MÉCANIQUE ANALYTIQUE

égaux qui seraient placés aux quatre coins de la pyramide. Ce dernier théorème est dû à Roberval.

4. Supposons, en second lieu, que le corps ou point sur lequel agissent les forces ne soit pas tout à fait libre, mais qu’il soit contraint de se mouvoir sur une surface ou sur une ligne donnée ; on aura alors, entre les coordonnées une ou deux équations de condition, qui ne seront autre chose que les équations mêmes de la surface ou de la ligne dont il s’agit.

Soit donc

l’équation de la surface sur laquelle le corps ne peut que glisser ; on ajoutera à la somme des moments des forces le terme (sect. IV, art. 3), et l’on aura, pour l’équation générale de l’équilibre,

étant une quantité indéterminée.

Or, étant une fonction connue de on aura, par la différentiation,

donc, substituant et égalant ensuite séparément à zéro la somme des termes multipliés par chacune des différences on aura ces trois équations particulières de l’équilibre

d’où, chassant l’indéterminée on aura ces deux-ci