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XVII
DE LA DEUXIÈME ÉDITION

de trois Mémoires imprimés parmi ceux de la première Classe de l’Institut pour l’année 1808, mais présentée d’une manière plus simple et comme une méthode générale d’approximation pour tous les problèmes de Mécanique où il y a des forces perturbatrices peu considérables par rapport aux forces principales.

Nous observerons ici, pour donner à cette théorie toute l’étendue dont elle est susceptible, que la fonction qui dépend des forces principales, ne peut être qu’une fonction exacte des seules variables indépendantes et du temps mais qu’il n’est pas nécessaire que la fonction désignée par et qui dépend des forces perturbatrices, soit aussi de la même nature. Quelles que soient ces forces, si on les décompose, pour chaque corps m du système, en trois suivant les coordonnées et tendantes à les augmenter, il n’y aura qu’à réduire ces coordonnées en fonctions des variables indépendantes et l’on pourra substituer à la place des différences partielles les sommes respectives

et, par conséquent, à la place de la quantité

où la caractéristique se rapporte aux constantes arbitraires ; de sorte qu’on pourra changer en

et ainsi des autres différences partielles de De cette manière, la méthode sera applicable à des forces perturbatrices représentées par des variables quelconques.