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ficients comme constants ; c’est ce qui résulte de la théorie du contact des courbes exposée dans la Théorie des Fonctions[1].

On aura donc ainsi les deux équations dérivées, dans lesquelles

La dernière donne et, cette valeur étant substituée dans la précédente, on aura

Nous remarquerons de plus qu’il suffit que le plan du cercle osculateur soit perpendiculaire au plan tangent la surface, pour que le rayon osculateur soit perpendiculaire à la surface, parce que ce rayon est nécessairement perpendiculaire à la courbe tracée sur la surface.

Or on démontre encore dans l’application de l’Analyse à la Géométrie (voyez les feuilles déjà citées) que la condition pour que deux plans représentés par les équations

se coupent à angles droits, est renfermée simplement dans l’équation

L’équation de la surface

donne aussi l’équation dérivée

d’où l’on tire

Cette valeur, substituée dans l’équation précédente, donnera celle-ci

  1. Œuvres de Lagrange, t. IX.