et les bleues du même pays ; les rouges les blanches-rosées, puis enfin les rouges de Zélande.
Enfin, ce qui vient appuyer encore mon opinion sur l’acclimatation des races, c’est qu’une variété nommée westlanders (des terres de l’ouest), les westbergers (des montagnes de l’ouest), les peruviennes, les cordilières, les kidneys les coblentz, ainsi que plusieurs autres variétés ou races nouvellement introduites, ont complétement été ravagées et n’ont même produit aucun tubercule en Hollande.
Je conclus des observations rassemblées dans ce chapitre :
Qu’au point de vue physiologique, l’absence de lumière solaire, jointe à l’humidité de l’atmosphère, peut rendre compte de la maladie des pommes de terre ;
Que, sous ces mêmes influences, les terrains humides et fumés auront concouru plus que les terres maigres à favoriser l’extension de la maladie;
Que les races nouvellement introduites dans un pays peuvent avoir besoin de s’y acclimater avant de supporter des causes d’altération auxquelles résistent les races anciennes.