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fluence de l’oxygène. Il fait dépendre cet accident des variations de température, et il s’appuie sur cette observation que dans les environs de Paris c’est vers le milieu du mois d’août que les tubercules ont été atteints et qu’à cette époque des gelées blanches ont été observées dans plusieurs localités.

Dans les environs de Neufchâteau, au dire de quelques cultivateurs, le froid a été si vif pendant une nuit que le lendemain on remarquait dans les champs une sorte de gelée blanche.

Des observations identiques se trouvent consignées dans le Journal de la Société d’agriculture du département des Deux-Sèvres, et par M. Bonjean, dans le Courrier des Alpes du 20 septembre.

Enfin, M. Georges, dans une brochure spéciale, croit pouvoir attribuer presque exclusivement tous les ravages à l’abaissement de la température. Il a constaté, dans les parties élevées du Limbourg liégeois, des variations de température tellement considérables qu’elles auraient déterminé à la surface du sol de véritables couches de glace. Ce fait s’accorde avec le précédent, mais M. le docteur Georges est-il resté dans les strictes bornes de la vérité quand il présente comme des observations générales et dignes de confiance les remarques plus ou moins équivoques qui lui ont été transmises ?