année qu’on a compté le plus grand nombre de jours de pluie ; ce nombre s’est élevé à 25, tandis que, année commune, il ne dépasse pas 14, et il a été tout aussi considérable pendant les mois de juillet et d’août qui ont suivi. » Enfin, d’après les tableaux publiés par l’observatoire de Bruxelles, nous comptons pour le mois de mai 27 jours sombres ou pluvieux, 23 en juillet, en août 18. A Paris, la somme des jours pluvieux ou couverts a été plus forte encore. Ainsi, j’en compte 26 en mai, 30 en juin, 26 en juillet, 25 en août, 20 en septembre.
Je laisse à décider si, d’après ces relevés, il n’est pas permis de faire intervenir les agents météoriques dans la maladie des pommes de terre, et si on doit, comme l’admet M. Morren, la rapporter uniquement au botrytis ?
Pour peu qu’on y réfléchisse, on reconnaîtra que les preuves sur lesquelles on se fonde ici, loin d’être défavorables à l’opinion qui fait intervenir les agents météoriques, conduisent à les reconnaître comme les causes les plus énergiques de l’altération des pommes de terre.
En effet, si les tableaux publiés par les observatoires de Paris et de Bruxelles démontrent que les mois de mai, juin, juillet et août ont été humides et sombres ; si, comme on le sait depuis longtemps, une plante exposée à l’obscurité