les formes, les conditions extérieures qui ont favorisé la naissance de tant d’êtres différents, et enfin les moyens d’arrêter et de prévenir les altérations qui tendent à détruire le végétal le plus précieux que nous ait fourni le Nouveau Monde. Quelques-uns l’ont tenté. Mais en ce qui me concerne, je dois l’avouer franchement, dans l’état actuel de la science, il ne m’eût été possible d’établir que des hypothèses gratuites ou des données incomplètes ; je me suis donc abstenu.
L’anatomie botanique a fait, à l’aide du microscope, d’immenses progrès depuis un quart de siècle, et dans la question qui nous occupe, j’ai tâché de mettre à profit toutes ses découvertes ; mais la pathologie des végétaux est encore enveloppée dans une profonde obscurité, sans toutefois qu’on ait droit d’accuser le zèle des botanistes, puisque les deux points capitaux de la question, c’est-à-dire la non-contagion de la maladie et la conservation du principe amylacé, ont été démontrés par eux.
Pour moi, le désir d’être utile m’a soutenu dans un travail où j’ai éprouvé le chagrin d’être