nes… Ces plantes paraissaient simplement fanées. Je l’ai souvent cherché, et sans le découvrir sur des plants attaqués… jamais je n’ai pu le découvrir sur les tubercules. »
Ces faits sont concluants puisqu’ils nous sont fournis par des personnes livrées spécialement à l’étude de la cryptogamie.
J’ajouterai en outre que M. Desmazières, dans ses diverses analyses microscopiques des tubercules malades, n’a retrouvé aucune trace de mucédinée dans leurs tissus ; et quant à la cause réelle de la maladie, il pense, suivant moi avec raison, qu’elle ne peut être attribuée en aucune manière à la présence d’un champignon, et qu’il est possible de combattre toutes les opinions émises à ce sujet par des faits contraires à ceux que l’on a avancés pour les établir.
Je ne ferai qu’effleurer ce côté de la question. A mon avis, le rôle attribué aux insectes est ou tout à fait nul, ou insignifiant.
Les premières idées à ce sujet se trouvent consignées dans un journal allemand dont j’ignore le nom et qui l’emprunte lui-même à la Gazette d’Augsbourg (4 août 1841, n. 216). L’auteur fait paraître les insectes dans les tubercules malades, d’abord comme effet, puis