ne se rencontre jamais, même chez les individus sains.
Dans les utricules les plus altérées, les grains de fécule sont encore intacts ; leur substance est insoluble, même dans l’eau chauffée à 50 degrés. D’après M. Payen, auquel on doit les recherches les plus complètes sur ce sujet, les grains de fécule sont plus faciles à diviser mécaniquement, et se comportent avec l’iode, l’acide sulfurique, la diastase, comme la fécule normale.
Cependant la fécule éprouve différentes modifications dans les tubercules avariés.
Elle diminue, et dès lors plusieurs altérations se prononcent dans les utricules attaquées sur un des points de leur superficie, leur substance interne se désagrège et se dissout ; les parois de la cavité sont sillonnées de fentes irrégulières qui graduellement deviennent plus profondes. Le volume total des granules amylacés diminue, presque toute la cavité de la cellule se trouve vidée ; le sac, réduit à un très petit volume, contient seulement quelques fragments irréguliers arrondis, de matière féculente.
Enfin tout disparaît ; il ne reste que la chambre cellulaire diaphane et vide.
Mais après avoir décrit ces altérations partielles, M. Payen se hâte de dissiper les craintes sur la diminution du principe amylacé, et il déclare que le meilleur parti à tirer des tubercules