chercher si les moisissures présentaient les mêmes caractères et la même résistance aux agents chimiques. Nous avons exposé sur une lame de verre soit des spores isolées, soit des spores et des filaments de quelques mucédinées à l’action de l’acide chlorhydrique concentré et bouillant. Toute organisation disparaît alors. Le végétal est détruit ; on ne retrouve que quelques restes informes et peu considérables. Le liquide acide est plus ou moins coloré en brun, comme la plupart des extraits végétaux. Nous avons vu dans plusieurs cas se former, après l’évaporation du liquide, une cristallisation ayant l’aspect du sel ammoniac. Et cette première recherche nous a conduit à constater la destruction complète non-seulement des filaments, mais encore des spores ou séminules des fusarium, oïdium, penicillium, botrytis verticillium, etc., à l’état frais, mais encore la dissolution totale de l’oïdium orangé, développé à l’intérieur du pain de munition et desséché depuis plusieurs années. Or, si l’on soumet au même traitement des portions de pommes de terre malades, les parties colorées en brun ne subissent aucune altération.
Nous avons observé comparativement des feuilles mortes de tilleul, de marronnier, de châtaignier, de chêne, des portions de fruits, verts et tachés ; nous avons toujours reconnu