nomènes auxquels paraît se lier la destruction des tiges.
Deux remarques serviront encore à prouver l’indépendance de ces phénomènes.
La première, c’est que toutes les moisissures que je viens de citer se sont développées, cette année, sur une foule de fruits charnus en décomposition ; la seconde, c’est qu’annuellement toutes les tiges de pommes de terre se couvrent à la base d’un champignon parasite qui leur est, pour ainsi dire, spécial, et que personne, à ce que je sache, n’a constaté la présence de ce champignon (Vermicularia Dematium) sur les tubercules qui se trouvent, pour ainsi dire, en contact avec lui.
Mais je reviens à la matière granuleuse brune ; car, on le voit, c’est avec l’étude de cette matière que commence la difficulté.
Je crois avoir été le premier à reconnaître qu’elle n’avait aucune action sur la fécule, qui se retrouvait intacte dans les utricules les plus fortement colorées en brun, et par conséquent les plus malades. Pour m’en assurer plus nettement encore, j’ai pris les tubercules les plus altérés, mais qui néanmoins n’étaient pas arrivés au point de tomber en putrilage ; j’en ai ob-