aperçoit épars de côté et d’autre, mêlés à la fécule, qui n’a pas subi la moindre altération.
Dans la quatrième période, le tissu de la pomme de terre est mou et d’une teinte grisé. Les membranes cellulaires sont tout à fait détruites et réduites en granulations brunes très fines résultant de la désagrégation des parois cellulaires et des granules qui étaient apparents à la surface. Dans l’espèce de putrilage formé parla destruction de ce tissu nagent les grains de fécule, qui tous se sont encore conservés dans leur intégrité.
Ces trois premières périodes paraissent, suivant moi, appartenir à une seule et même altération ; la matière brune augmentant, en effet, sans modifier ni les utricules ni leur contenu, on conçoit que chacun de ces états d’altération puisse rester stationnaire ; mais il n’est pas rare, j’en conviens, surtout lorsque le tubercule a été meurtri, de le voir se désorganiser plus ou moins complètement en répandant une odeur infecte. Il se creuse aussi plus ou moins profondément au centre et finit par se vider, si la partie corticale s’est trouvée entamée soit par les vers blancs, soit par les limaces. Cependant, je crois devoir le faire remarquer, cette altération ne se trouve pas liée à la présence de la matière brune. Dans un grand nombre de cas, on remarque cette altération chez des tubercules sur