transparence tient à la nature vasculaire des tissus. En effet, comme les vaisseaux et les fibres qui les entourent renferment un liquide, ils sont, par conséquent, plus transparents que le tissu environnant qui constitue la totalité de la pomme de terre, composée d’utricules rendues opaques par la fécule. J’appelle l’attention sur la transparence des marbrures, car dans plusieurs écrits ces parties vasculaires ont été prises, je le crois, pour des utricules dépourvues de fécule. L’erreur est facile pour des personnes auxquelles l’anatomie des tissus végétaux est peu familière.
Malgré l’étendue des ravages exercés sur toutes les tiges d’une pièce de terrain plantée en pommes de terre, il est rare de voir chacune des touffes entièrement chargée de tubercules avariés ; leur nombre est très variable, et comme, j’ai déjà eu occasion de le faire remarquer, il m’est arrivé souvent de rencontrer des tubercules parfaitement sains au pied de tiges complètement détruites. On ne peut également rien établir d’absolu relativement à la place qu’occupent les tubercules sains ou les tubercules malades. Tantôt les premiers se trouvent à la superficie, tantôt au contraire ce sont les seconds, tantôt enfin, et sur un même rameau,