étendues aux rameaux auxquels se trouvaient primitivement suspendus les tubercules. Au Muséum, par exemple, où les tiges n’avaient point été buttées, on trouvait les tubercules libres et, pour ainsi dire, étendus à la surface du sol et parfaitement sains.
Les minutieux détails dans lesquels je suis entré en parlant des tiges et des feuilles me permettront de passer rapidement sur la description des organes qui constituent la masse totale d’un tubercule de pomme de terre.
Mais avant de continuer, rappelons que l’altération des tiges s’est manifestée par une coloration jaune du parenchyme externe ou cortical, et que cette coloration s’est avancée de l’extérieur à l’intérieur.
Nous allons voir qu’il en sera de même à l’égard des tubercules.
La pomme de terre, on le sait, n’est point une racine : c’est un rameau souterrain tuméfié, ou une sorte de loupe qui se forme à leur extrémité et dont le tissu renferme une énorme quantité de fécule. Si on coupe un tubercule par la moitié, on voit distinctement vers la circonférence une zone d’une teinte particulière, et, en outre, des marbrures de même apparence. En observant une tranche mince de ce tubercule à travers jour, la zone et les marbrures paraissent transparentes. Cette