trichothecium roseum, le verticillium tenerum, etc. ; la seconde c’est qu’il n’y a pas d’exemple d’une mucédinée qui, en se développant sur les parties herbacées, entraîne la destruction des parties voisines. Leur action est toute locale, et les énormes Ustilago maïdis, U. orobanches Lév. (tuburcina) qui attaquent le maïs et les orobanches qui vivent sur le chanvre, en sont des exemples frappants.
Ainsi pour moi la coloration brune des feuilles n’est point liée à la présence d’un botrytis.
Je vais essayer de démontrer qu’il en est de même à l’égard des tiges et des tubercules, et qu’il faut considérer cette matière brune comme une altération des liquides, à laquelle se trouve liée celle des membranes.
J’ai pris une tige saine ayant acquis un centimètre d’épaisseur, couverte de rameaux et de feuilles. L’examen microscopique d’une tranche horizontale très mince m’a montré une structure générale semblable à celle de beaucoup d’autres tiges herbacées, mais différente cependant à certains égards. Les caractères communs sont : une écorce composée de dehors en dedans par une ou plusieurs rangées d’utricules transparentes appartenant à l’épiderme ; au-dessous une zone d’utricules d’un calibre assez petit, à parois épaisses, séparées les unes des