mucilagineuse grisâtre. Le parenchyme se partage en deux régions : la supérieure se compose d’utricules oblongues, fortement unies les unes aux autres et gorgées de matière verte ; l’inférieure, au contraire, est formée de vésicules arrondies à peine réunies et laissant entre elles de nombreuses lacunes.
Les feuilles ne m’ont point présenté dans leur altération un caractère uniforme. Tantôt elles ont commencé par jaunir, tantôt au contraire elles ont pris, presque subitement, une teinte brune analogue à celle des feuilles mortes. On a comparé avec justesse cette altération à celle qu’aurait produite sur les feuilles l’action du feu, et c’est, on le sait, la teinte que prennent les feuilles gelées.
Dans cet état, si on examine les organes, on voit que les poils ont d’abord perdu de leur transparence et renferment, vers les points de contact de chacune des utricules dont ils se composent, une quantité plus ou moins considérable de matière jaune, et qu’enfin le liquide des poils globuleux a pris lui-même une teinte d’un brun orangé des plus intenses.
L’épiderme qui, sur les feuilles saines, s’enlevait avec facilité, adhère fortement au tissu sous-jacent dont les membranes, ainsi que la chlorophylle, sont colorées en brun.
Nous voyons donc apparaître sur les parties